Le Brésil et sa coupe de monde de football font beaucoup parler de lui, et c’est logique.
Sa culture culinaire n’est pas en reste non plus et profite de cette élan « coup du monde ». Enfin de sa culture en boisson devrait aussi connaître une mise en avant puisque l’une de ses spécialités devrait prochainement exploser sur le marché Américain, et peut-être pas conséquent sur le marché mondial, et aussi en France. De quelle boisson s’agit-il ? Un rhum bien sur ! Lequel ? La Cachaça !
La cachaça (prononcer ca-cha-sa sans «t» entre les deux premières syllabes) est un alcool brésilien. Pour être précis, il s’agit d’ eau de vie de canne à sucre. Au Brésil, cet alcool est avant tout utilisé pour réaliser un cocktail très fameux : la caïpirinha, cocktail brésilien préparé à base de cachaça, de sucre de canne et de citron vert, l’équivalent de notre ti–punch national.
Mais bientôt, cet alcool connu principalement à un niveau national va inonder le marché Américain, et sans doute par la suite le monde … [Le Cachaça veillit en fût de chêne]
Cette boisson se divise en deux types : la blanche et la dorée. La blanche possède le goût pur de canne à sucre et est généralement stockée dans des cuves en acier inoxydable ou de bois neutres, et repose pendant quelques mois,
La dorée peut rester jusqu’à 12 ans en barils de bois du Brésil ou en chêne, le plus souvent d’origine française.
Les USA sont tout simplement le plus gros marché d’alcool au monde. Même si les appellations d’Origine Contrôlées semble une typicité européenne, c’est bel et bien les Américains qui viennent de reconnaître ce rhum brésilien comme un produit d’origine contrôlée.
Aujourd’hui, cet alcool est le quatrième alcool distillé, le plus produit dans le monde. Son potentiel est donc énorme.
La cachaça est aussi l’une des boissons les plus vendues au monde. La production nationale annuelle est estimée à 500 millions de litres par l’Abrabe (Association brésilienne des boissons).
Nous le savons, pour exploser sur un marché, il suffit d’une opportunité. Et en ce moment, les producteurs de cachaça profite à plein de la coupe du monde de football au Brésil !
Jusqu’à fin 2014, les bénéfices tirés des ventes aux USA devraient permettre d’assurer un bon niveau de publicité pour le produit. Avec une exposition mondiale, lors de la coupe du monde et ses flots touristes en provenance de tous les continents … Voila comment un rhum encore très peu connu en France va conquérir le marché mondial en l’espace de quelques mois.
Jusqu’à ce jour, le nectar était vendu aux États-Unis comme « rhum brésilien ». Avec la nouvelle réglementation, pour avoir l’appellation cachaça sur l’étiquette, la boisson doit être produite au Brésil et se conformer aux normes brésiliennes d’identité et de qualité.
Pour vous faire une idée, selon les producteurs, la cachaça est plus proche du whisky ou du cognac que du rhum. La cachaça tourne entre 38 et 48 degrés d’alcool. En terme de marques, il y en a aujourd’hui plus de 5 000 au Brésil, distillant 1,5 milliard de litres par an.
Mais seulement 1% de la production est aujourd’hui exportée. Les bouteilles les plus prestigieuses peuvent atteindre plus de 700$…
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Sources : timetothink.fr – lepetitjournal.com – wikipédia